Acteur britannique dont la popularité ne cesse de croître, Robert Pattinson cumule des projets plus éclectiques les uns que les autres depuis 2004. Bien qu’ayant décroché le rôle de Cedric Diggory dans les films Harry Potter et la Coupe de Feu et Harry Potter et l’Ordre du Phenix, c’est son rôle d’Edward Cullen dans la saga Twilight qui a défini sa place à Hollywood.
C’est à l’occasion de la sortie de New Moon - le second volet de la série de films Twilight adaptée des romans de Stephenie Meyer - que nous avons rencontré l’acteur Robert Pattinson.
ERIC: Je ne t’étonnerai pas en te disant que beaucoup de demoiselles seront enchantées de constater que tu joues de nouveau du piano dans New Moon, comme tu l’avais fait dans le premier film. Est-ce que la musique occupe toujours une grande place dans ta vie?
ROBERT PATTINSON: La musique est très importante pour moi. Un peu avant Twilight, je vivais une période où je voulais abandonner le cinéma et me concentrer sur ma carrière musicale. Presque la totalité de mes amis évoluent dans l’industrie musicale et ont réussi à décrocher des contrats avec des maisons de disques. C’était ce vers quoi je souhaitais me diriger aussi. Mais malgré tout, j’écris encore beaucoup de musique, presque sans arrêt.
ERIC: Pour en revenir à New Moon, de quelle façon décrirais-tu le triangle amoureux entre Bella, Edward et Jacob? Crois-tu qu’il s’agisse d’une relation qui serait soutenable dans la réalité?
ROBERT PATTINSON: Je crois que ce qui me fascine le plus des relations est qu’elles ont toutes cet élément totalement inexplicable qui nous fait tomber en amour avec une personne, et que peu importe ce qu’elle dit ou ce qu’elle fait, il y aura cette attirance spirituelle et physique incontrôlable. C’est exactement ce que partagent Edward et Bella depuis le tout début. Dans New Moon, la relation entre Jacob et Bella est une relation d’amitié basée sur la confiance et l’humour; ils se supportent mutuellement. Selon moi, c’est ce type de relation qui correspond davantage à la réalité ou, du moins, elle tente de lui ressembler. Il est plus facile de s’identifier à une relation amicale qu’à une relation amoureuse.
ERIC: Dans New Moon, ton personnage semble mieux assumer la densité de ses émotions qu’il a envers Bella, contrairement à ce qu’il démontrait dans le premier film. Est-ce difficile pour toi de rendre cette créature fantastique aussi humainement sensible?
ROBERT PATTINSON: Pour moi, tout était plus difficile lors du tournage du premier film. Au départ, mon personnage était très centré sur lui-même; il fonctionnait telle une machine, voir même une pierre, sans la moindre émotion. Il rencontre ensuite une personne qui le fait craquer et il devient alors quelqu’un de complètement différent. Faire le pont entre les extrémités des émotions d’Edward était tout un défi. Par contre, au cours de New Moon, mon personnage n’a que très peu de temps pour apprendre à gérer cette nouvelle vie et ces nouvelles émotions, mais il est déjà plus humain. Dès lors, le jeu devient plus facile car Edward est plus près de la réalité.
ERIC: Tu es présentement l’une des stars les plus en vue à travers le monde. Je suis certain que cette popularité vient avec une pression incroyable. T’attendais-tu à avoir un tel succès?
ROBERT PATTINSON: Je n’ai jamais pensé un jour avoir autant de succès à Hollywood. Avant Twilight, j’avais la mentalité de l’acteur qui adore jouer et qui prend n’importe quel projet pour en tirer le maximum. Maintenant, je suis dans une position que je peux qualifier d’enviable; les réalisateurs veulent m’avoir. Cette nouvelle dynamique devient un peu comme une obligation vis-à-vis Hollywood que j’accepte à contrecœur. Mais en bout de ligne, je le fais sans trop de réticence.
Twilight: Tentation, la version française de Twilight: New Moon, prendra l’affiche le 20 novembre partout au Québec. Une présentation spéciale est prévue dans 19 salles de cinéma à travers la province le 19 novembre, dès 22h.
Source : 7jours, canoé.ca
Jeu 19 Nov - 17:30